Cette creation
est mise a disposition
sous un
contrat Creative Commons.
Malgré le prestige de ces fortifications donné par la propagande, le mur de l’Atlantique n’était pas aussi efficace qu’il paraissait : il avait deux défauts importants ; les fortifications n’étaient pas constantes, de nombreuses zones étaient dépourvues de défenses et celle-ci n’étaient pas échelonnée en profondeur mais étaient le plus souvent fournie de batteries c ôtières ce qui ne permettait pas de stopper une attaque de grande envergure mais de bloquer l’ennemi juste sur la plage et d’engager un duel avec la marine alliée. Néanmoins, le mur restait redoutable.
Cet article a été affiché 1 fois depuis le 12/09/2006
Le «
Generalfeldmarshall » Erwin Rommel, surnommé ’le Renard du désert’(en raison
des
combats qu’il avait menés en Afrique) était chef du groupe d’armées
B et avait
installé son quartier général à la Roche-Guyon. C’est
lui qui a
fortifié le mur de l’Atlantique : suivant ses ordres, les plages furent
parsemées
d’obstacles métalliques ou bétonnés et de pieux
ancrés profondément
dans le sol ayant pour but d’endommager les
péniches ou d’empêcher la progression des chars.
Il existait 4 types
d’obstacles : les rampes, les pieux, les hérissons polonais, des « dent de
dragon »
doublés directement par des rangés de mines, des fossés antichar et des
réseaux entiers de fil de fer barbelés. La c ôte était
infestée
de nids de mitrailleuses de réseaux de fils barbelés, de
casemates contenant de petites ou
grandes pièces d’artillerie. L’ingénieux
maréchal avait inondé grand nombre
de marais et avait fait planter des pieux
de bois (surnommées les asperges de Rommel) dans les
champs près des points
stratégiques comme des ponts ou des écluses pour briser les
ailes
d’éventuels planeurs, empêcher les parachutages. La population aussi bien que
les soldats étaient soumis à ces tâches. 300 000 ouvriers professionnels
participèrent à la construction des ouvrages
bétonnés.
Une ceinture de radars très modernes
pour
l’époque, à trois niveaux, de plus en plus à l’intérieur du
territoire
doublait les fortifications pour prévenir les nombreux raids de la RAF et
de l’USAAF sur les
points stratégiques et alerter les faibles effectifs de la
Luftwaffe du secteur (119 sur les c
ôtes de la Manche). Rommel avait prévu de
poser 7 millions de mines sur le mur de
l’Atlantique mais 3 millions seulement furent
posés.
Les batteries normandes de
Longues- sur-mer ou la pointe du Hoc
témoignent encore de l’importance du dispositif allemand de
l’époque.
Cet article a été affiché 1 fois depuis le 12/09/2006
Mur de l'Atlantique, a fait poser d'innombrables ouvrages de ce type : les
hérissons.
Il y a eu aujourd'hui 20 visiteurs, 20 visites et 22 pages vues.
Il y a eu 439091 visiteurs, 468331 visites et 1180289 pages vues depuis le 31/12/2006.
Vous avez effectué 1 visite
aujourd'hui sur le site.
Lors de la visite actuelle, vous avez vu 1
page.
La page a été générée en 0.26542115211487 seconde.