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Erwin Rommel
est né
le 15 novembre 1891 à Heidenheim. D'origine bourgeoise, il a 23 ans
lorsque la
première
guerre mondiale éclate. Soldat de métier; Erwin
Rommel
s'était déjà
engagé dans l'armée en 1910 dans le
124ème régiment d'infanterie, et fut
nommé lieuteneant en 1912. Se
couvrant de gloire sur les champs de bataille il est
décoré pendant la guerre
de l'ordre du mérite allemand. Pendant l'entre deux
guerre, il continue à
progresser dans l'armée et se fait même remarquer par Hitler,
ce qui lui
vaudra le privilège d'être nommé en 1939 chef de la garde personnelle
du Führer. Rommel est fier de son Führer, qu'il admire alors - comme la majorité des
allemands. En 1940, il commence son périple dans la seconde guerre mondiale et se
fait
remarquer à l'avant garde de l'attaque allemande, à la tête de la
7° division
blindée, la "division fant ôme". C'est à ce poste qu'il
commence à devenir
une personne célèbre dont vont se servir Hitler et
von Ribentrop pour alimenter la
propagande. Son don pour la tactique militaire, qui fait de
lui un excellent général, lui
valent d'être promu par Hitler - qu'il
admire toujours autant - à la tête de
l'Africa Corps, le corps
expéditionnaire germano-italien envoyé en Afrique contre les
troupes
britanniques. Il réussi de 1941 à 1942 une grande poussée jusqu'en
Egypte, à El Alamein. Alors que le haut commandement britannique est prêt
à
évacuer l'Egypte et à laisser l'Afrique du Nord aux mains de
l'Axe, le
général anglais Montgomery arrive à la tête des
troupes britanniques. A El
Alamein, Rommel est défait à cause d'un mauvais
ravitaillement et d'une
infériorité numérique. Malade, il est
relevé de son commandement : une
défaite de l'invincible Rommel fait mal
à la propagande nazie. Le nouveau
général est tué peu de temps
après et Rommel est renvoyé en Afrique.
C'est là qu'il va comprendre
la vraie nature d'Hitler. Ce dernier lui donnant sans cesse
l'odre de tenir jusqu'au
dernier homme sans lâcher un pouce de terrain, Rommel décide de
désobéir à cet ordre suicidaire. Malgré l'entêtement des
hauts
commandemants allemand et italien, il parvient à réaliser l'exploit
d'une retraite de 300
000 hommes sur toute l'Afrique du Nord avec un ravitaillement plus
qu'insuffisant. En effet, les chars
doivent utiliser chaque goutte d'essence pour reculer
et chaque munition avec partimonie, sous peine
d'être définitivement hors
d'usage. Il est malgré tout promu en 1943 au grade de
maréchal par le Führer.
Le débarquement américain en Afrique du Nord met
définitivement fin
à l'aventure africaine pour les forces de l'Axe.
Ses
combats en
Afrique lui auront valu le surnom de "renard du désert" et une solide
expérience. Malgré ses échecs en Afrique, il est muté inspecteur
du
mur de l'Atlantique dans la région qui va de la Bretagne jusqu'aux Pays Bas :
Hitler a encore
besoin de la légende vivante qu'est devenu Rommel. Rommel saura
mettre à profit ses
"acquis" en exgideant toujours plus de fortifications ("Que
préférez vous que vos hommes
soient ’ Fatigués, ou morts ’") et en
inventant de nombreux stratagèmes pour renforcer ce
"mur". Après la bataille
d'Afrique, vieilli, malade, déçu par son Führer et
désillusionné quant à la fin de la guerre, Rommel met tout son courage
dans
ce "mur", où il cherche à investir tout son génie et tout son
espoir. Nommé
en janvier 1944 à la tête du Groupe d'armées B, il
est sous les ordres de von
Runsted et intègre son QG de la Roche Guyon. Il est alors
à la tête de 44 divisions
réparties entre la XVème armée
de von Salmuth (Anvers -> Houlgate) et la
VIIème armée de Dollmann (Houlgate
-> Nantes). En fait, sur ces 44 divisons, seules 25 sont
prêtes au combat. Le 6 juin
1944, avec le mauvais temps, Rommel s'est autorisé cour
congé : il est chez
lui, à Herlingen (près d'Ulm) pour l'anniversaire de sa femme.
Il ne sera
informé de qu'à 6h du matin par son chef d'état major, le
général Hans Spiedel, que des aéroportés se sont posés en
Normandie. Rommel décide alors d'aller à son QG sans plus attendre. Dans la
matinée, Spiedel n'ose pas désobéir aux ordres de Jodl, chef
d'état
major du Führer, de ne pas faire intervenir les divisons blidées. A
15h00, après 3 heures
de palabres avec ses officiers (Jodl, Goering...), Hitler
décide de lancer dans la danse la
12ème Panzer SS et la Panzer Leher. Von
Runsted reçoit l'ordre à 16h55 et à
17h00, les deux divisions
reçoivent l'ordre de monter en Normandie. A 21h00, quand Rommel arrive
à La
Roche Guyon, ces deux divisions de panzers se sont faites bombarder par l'aviation
alliée, et la 21ème Panzer, déjà en Normandie, a perdu le quart
de
ses effectifs.
Pendant toute la bataille de Normandie, Rommel sera
bloqué par les
ordres du Haut Commandement Allemand, et malgré toute sa
volonté et son génie
militaire, ne parviendra pas à stopper les
alliés. Runsted, au départ en
désaccord avec Rommel, finira par
demander avec lui à Hitler de faire la paix avec les
alliés, sans
succès. Le 15 juillet 1944, Rommel écrit une longue lettre à
Hitler lui
expliquant que la situation est désespérée, se mettant
définitivement à dos le Führer. Le 17 juillet, Rommel est mitraillé par
un
appareil anglais dans sa voiture alors qu'il était en train d'inspecter le
front.
Grièvement blessé, il est relevé de son commandement et
remplacé à la
tête du groupe d'armées B par von Kluge. Le 20
juillet a lieu l'attentat manqué
contre Hitler. Rommel était au courrant mais
ne voulait pas faire partie de la conjuration. En
tout cas, pour le Führer, la situation est
claire : Rommel est son successeur désigné de la
conjuration, pour faire la
paix avec les alliés. Il faut donc l'éliminer. Mais Rommel est
toujours une
légende vivante, ce qui contraint le Führer à adopter la ruse. Le 14 octobre
1944, les généraux Burgdof et Maisel font irruption chez lui avec une garde de
SS
pour lui annoncer son expulsion de l'armée et lui donner le choix entre la
condamnation à
mort par le tribunal du peuple et le suicide. En soldat, Rommel
choisit le poison et laisse sa femme et
son fils Manfred. Le 18 octobre 1944, Hitler lui
fait des funérailles nationales pour un "soldat
exemplaire tombé en
combattant". Le Renard du désert aura alimanté la propagande
nazi jusqu'au
bout et contre son gré.
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